Les citoyens qui se substituent en journalistes sur whatsapp doivent laisser les journalistes faire leur travail. La population ne doit pas seulement se fier sur Whatsapp en lieu et place de la radio, la Télévision, la presse écrite ou la presse en ligne. Recommandation de Kahindo Kahunga Wivine, après sa défense ce lundi 11 novembre 2024 à l’Université Officielle de Ruwenzori, UOR, sur « l’impact de l’application whatsapp sur la consommation du contenu radio en ville de Butembo ».
Se confiant à notre reporter après sa défense au site Rughenda de l’Université Officielle de Ruwenzori, UOR Butembo, Wivine Kahunga dit avoir constaté que le métier des journalistes est menacé ces jours par ceux qui se substituent en journalistes sur whatsapp.
Cette récipiendaire de L3 dans le domaine des sciences de l’homme et de la société, en communication appliquée, se désole du fait qu’une frange de la population publie des informations qui ne sont pas fiables en se créant le populisme et qui impactent négativement sur la vie de la communauté.
« J’ai constaté que le métier du journalisme est menacé par beaucoup de gens qui publient les informations qui ne sont pas fiables et cela impacte négativement sur la vie de la communauté. Souvenez-vous le 10 janvier 2014 le jour où des rumeurs sur la mort du président rwandais avaient circulé sur la toile et avaient enregistré des conséquences dans le chef de la population. Les gens sont devenus aussi paresseux à suivre la radio via leurs postes récepteurs. Un autre constat est qu’il y a des gens qui se font passer pour des journalistes et qui n’ont pas étudié le journalisme et n’ont pas fait même le stage reconnu par la loi, ils publient de fausses informations sur whatsapp, se font collecteurs des informations, diffusent ce qu’ils pensent, cherchent le populisme, intoxiquent la population et pensent de longueur des journées en train de critiquer le gouvernement », se désole-t-elle.
Ainsi, cette chercheure appelle ces citoyens à laisser la place aux journalistes, spécialistes du domaine et avoir la culture de suivre la radio. Elle exhorte aussi les journalistes des radios locales à s’approprier la nouvelle technologie de l’information et de communication.
« Je dis à ces citoyens-là à laisser le métier aux journalistes, qui sont reconnus par la loi. La population doit avoir aussi la culture de s’informer à travers les radios. Les journalistes doivent s’approprier la nouvelle technologie de l’information et de la communication », recommande Wivine Kahunga.
Cette membre de la rédaction de la Radio Elimu a invité les anciens et nouveaux diplômés à venir s’outiller en communication au sein de l’UOR afin de contribuer au développement de la société.
Samuel Lukalango