UOR Butembo : L’appel de l’étudiante Manoka aux  journalistes pour traduire les informations en des termes simples du swahili

Générale

Les journalistes présentateurs des éditions d’informations en langue swahili en ville de Butembo doivent adapter leur contenu à la population locale. Objectif visé, lutter contre la désinformation. Cette recommandation a été formulée le lundi 11novembre 2024 par KINKOLO MANOKA Sarah après sa défense en L3 sciences de l’information et de communication à l’Université Officielle de Ruwenzori, UOR Butembo.

Cette récipiendaire  dit avoir constaté que bon nombre d’auditeurs des informations en langues swahili ne parviennent pas à décoder facilement le message suite à l’usage plusieurs  termes de swahili sanifu utilisés par le journaliste présentateur.

Cette étudiante appelle les journalistes traducteurs des informations en swahili en ville de Butembo à adapter leur contenu à la population locale.

<<Après mes enquêtes je me suis rendu compte les auditeurs ne saisissent pas le message parce que les journalistes ou les producteurs de contenu utilisent des mots ou des expressions tellement difficiles au point où l’audience ne les capte pas. Elle n’arrive pas à comprendre ce que le journaliste voulait transmettre. Nous recommandons aux journalistes présentateurs de swahili de revoir leur manière de produire leur contenu en swahili et d’adapter leur contenu au niveau de compréhension de la population de Butembo>>, prescrit Sarah Manoka.

Par ailleurs, cette chercheure n’encourage pas le swahili local mélangé dit cha bubo, mais appelle à la simplification du swahili par les journalistes.

                                                      Samuel Lukalango