Les femmes en âge de procréation en zone de santé de Musienene sont appelées à utiliser les méthodes de contraception moderne pour se prévenir des risques sanitaires et contribuer à leur relance socio-économique. Recommandation formulée par Kavira Mukemba de L2 santé publique à l’Université Officielle de Ruwenzori, UOR Butembo, après sa défense ce mardi 19 novembre au site de Rughenda.
Dans son sujet intitulé « Cap sur les méthodes contraceptives modernes par les femmes en âge de procréation en zone de santé de Musienene », Kavira Mukemba a indiqué que plusieurs femmes dans cette partie du territoire de Lubero reconnaissent les méthodes de contraception moderne.
Cependant, celles-ci ont signalé à la chercheure qu’elles accouchent plusieurs enfants sans espacer les naissances pour accomplir la parole divine de Génèse 1 :28, celle de procréer et de remplir la terre.
A part cette raison, le chômage des couples serait aussi à la base de plusieurs naissances non espacées.
Kavira Mukemba a appelé ainsi les couples à l’utilisation des méthodes de contraception moderne car dit-elle, lorsqu’il y a trop d’accouchements, le revenu du ménage n’augmente pas, mais aussi l’on peut observer une malnutrition en famille.
Les acteurs sanitaires doivent renforcer les formations sanitaires pour épargner la famille des risques y relatifs, a poursuivi Kavira Mukemba.
« Nous avons constaté un problème sérieux dans la zone de santé de Musienene. Il y a trop d’accouchement. Pour lutter contre plusieurs accouchements il faut utiliser les méthodes contraceptives modernes. Nos enquêtées sont informées des méthodes contraceptives modernes mais elles ont une mauvaise attitude ; elles refusent l’utilisation des méthodes contraceptives parce qu’elles disent que Dieu avait dit ‘‘remplissez la terre’’. Lorsqu’il y a trop d’accouchement, cela joue sur le plan familial et le revenus devient bas parce que c’est dans un milieu rural alors il y a la malnutrition qui peut arriver, le kwashiorkor. Nous avons recommandé aux femmes d’utiliser les méthodes contraceptives parce que ça améliore la situation familiale, parce que lorsqu’il y a peu d’enfants, il y aura quand même une bonne santé ; aux BCZ de sensibiliser les femmes à utiliser les méthodes contraceptives modernes ; de renforcer les formations sanitaires», propose KAVIRA MUKEMBA.
Il faut noter qu’au total six finalistes du domaine des sciences de la santé à l’Université Officielle de Ruwenzori, UOR Butembo ont défendu leurs travaux de fin de cycle et de fin d’étude, à la seconde session.
Samuel Lukalango