Le renforcement des stratégies des villages assainis s’avère important pour que la communauté applique encore les mesures d’hygiène, eau et assainissement en zone de santé de Kalunguta, territoire de Beni. Ceci ressort du travail de fin d’étude de Muhindo Tsengeya, défendu le 18 novembre dernier en santé publique à l’Université Officielle de Ruwenzori, UOR Butembo.
Dans son travail axé sur l’évaluation du niveau d’hygiène des ménages dans les villages certifiés assainis en zone de santé de Kalunguta, Muhindo Tsengeya Vigoureux de L2 santé publique dit avoir constaté le relâchement par la population des pratiques d’hygiène, eau et assainissement dans cette partie du territoire de Beni.
A l’en croire, l’abandon de cette pratique après le projet de village assaini de 2012, expose la population à plusieurs maladies hydriques et de manque d’hygiène.
« Les normes qui ont été prises en compte pendant la certification des villages certifiés assainis ne sont plus respectées du fait que la population semble ignorer certaines règles d’eau d’hygiène et assainissement qui, normalement pouvait influencer la certification des villages certifiés assainis. Comme ces normes ne sont plus appliquées, il y a toujours la présence des cas de maladies liées à l’eau, hygiène et assainissement », signale-t-il.
Ce chercheur en santé publique exhorte le comité local jadis mis sur pied pour ce programme et les agents sanitaires à redynamiser ce dernier, pour que la communauté applique à nouveau les mesures d’hygiène, eau et assainissement.
« Aux comités qui ont été dynamiques pendant la certification des villages assainis de continuer avec le travail pourvu que cette communauté revienne encore à appliquer toujours les mesures d’hygiène, eau et assainissement. Au gouvernement, surtout au bureau central de la zone de santé de renforcer encore des stratégies pour que ce programme ait encore de l’impact positif dans la communauté », recommande ce chercheur.
Il convient de noter que l’initiative village assaini est un programme national congolais qui encourage les autorités et les communautés locales à travailler ensemble, pour améliorer la santé de la population locale, en maintenant aussi un accès durable à l’eau potable.
Samuel Lukalango
