UOR Butembo : Pour éviter les coups d’Etat en  Afrique, l’étudiant  Katya propose  un cadre juridique rigoureux qui va encadrer le processus électoral

Générale

Les fraudes électorales illimitées, l’instabilité constitutionnelle, ainsi que la non recevabilité des dirigeants figurent parmi les causes des coups d’Etat en Afrique subsaharienne. Ce constat ressort du travail de fin d’étude de Muhindo Katya Christien, défendu au site Rughenda de l’UOR, le vendredi 13 septembre en L2 sciences juridiques, politiques et administratives.

Dans son sujet axé sur « les défis du processus de la démocratisation en Afrique », cet étudiant a démontré que depuis 1990, bon nombre d’Etats de l’Afrique subsaharienne font face à plusieurs coups d’Etat.

Cette situation prouve en suffisance que la démocratisation n’est pas encore respectée en Afrique. Le chercheur renchérit que les fraudes électorales illimitées, les instabilités constitutionnelles et la non recevabilité de plusieurs dirigeants africains seraient à la base des coups d’Etat y enregistrés.

Pour sortir de cette crise, ce chercheur exhorte les autorités à mettre en place un cadre juridique qui devra encadrer le processus électoral et l’exercice du pouvoir politique dans les Etats Africains.

« Nous avons constaté qu’en Afrique, il y a recrudescence des coups d’Etat, ce qui prouve que la démocratie n’est pas respectée. Qu’est-ce qui freinerait la réalisation de la démocratisation en Afrique ? Nous avons constaté qu’il y a des fraudes électorales illimitées, les instabilités constitutionnelles dans les Etats Afriques, ce qui donne place à la mauvaise gouvernance dans les Etats d’Afrique. Et face à cela, le peuple n’arrive pas à supporter, au lieu de voir comment résoudre ce problème-là juridiquement, le peuple soutient le règne des militaires, ce que nous appelons coup d’Etat, or coup d’Etat veut dire dictature. Nous avons proposé qu’il y ait un cadre juridique rigoureux qui va encadrer le processus électoral et l’exercice du pouvoir politique en Afrique, parce que beaucoup de dirigeants ne sont pas redevables vis-à-vis de du peuple qui leur a donné le pouvoir de le représenter en vue de la réalisation de l’intérêt général », propose Katya Christian. 

Il convient de noter que des coups d’Etat se sont déjà enregistrés dans plusieurs pays de l’Afrique. Parmi ceux-ci, l’on peut citer la Guinée, le Burkina-Faso, le Gabon, le Tchad, le Mali etc.

                                                                Samuel Lukalango