L’éducation de la femme constitue un potentiel pour le développement socio-économique. C’est le résultat de travail de fin d’études de KAMBALE KATHIMBA Sylver, étudiant en deuxième licence dans l’orientation Economie de développement. C’était lors de la soutenance publique des travaux organisée au site universitaire de l’UOR ce jeudi 12 septembre 2024.
Lors de la présentation de ses résultats de recherche, Kambale Kathimba Sylver a démontré que les femmes médecins n’arrivent pas à bien s’insérer dans leurs professions.
Dans son travail, il a exposé qu’autour de 20% connaissent le défi d’insertion professionnelle.
Parmi divers facteurs, il cite la maternité, l’incapacité de déplacement dans des milieux ruraux qui peuvent leur offrir de l’emploi.
« J’ai remarqué que la participation des femmes médecins est très faible, avec un taux inférieur à 20%. Par rapport aux femmes médecins formées, il semble qu’elles aient du mal à mener des recherches et à se faire une place dans leur domaine. J’ai d’abord compris que les femmes rencontrent des difficultés liées à la maternité, ainsi qu’à l’incapacité de se déplacer vers des zones rurales où il y a plus d’opportunités d’emploi. », constate le chercheur.
Pour faire face à cette problématique, ce chercheur demande au gouvernement congolais de mettre en place de mécanismes pouvant aider la femme médecin à s’insérer facilement dans son métier pourvu qu’elle puisse contribuer au développement économique de la RDC.
« L’État devrait mettre en place des politiques pour améliorer la situation des femmes, notamment en ce qui concerne la maternité. Il est également important de mener des campagnes de sensibilisation pour lutter contre la discrimination de genre dans le milieu professionnel.
Les femmes doivent réaliser que leur éducation est un atout pour le développement socioéconomique de notre ville et qu’elles ne doivent pas laisser passer cette opportunité précieuse que leurs parents ont investie en elles. Elles devraient mettre l’accent sur l’emploi et leur développement professionnel », recommande-t-il.
Il est à noter que dans la zone de santé de Katwa, le taux de femmes médecins est estimé à 17%. Pour ce récipiendaire, la femme a intérêt à lutter pour mériter le boulot. Ainsi, il exhorte les maris à faciliter l’accès à l’emploi en faveur de leurs partenaires.
Wivine Kahunga
