Butembo: Le partenariat entre l’UOR, la COOPEC-COODEFI et la Maison Haojue fait bénéficier aux agents de cette Université 23 motos pimpant neuf

Générale

Remise ce mercredi 15 février 2023 de 23 motos neuves de marque Haojue au personnel de l’Université Officielle de Ruwenzori, UOR Butembo. Ces engins seront payés en remboursement du crédit octroyé par la COOPEC-COODEFI. La cérémonie de remise de ces motos s’est déroulée dans les enceintes du bureau central de l’UOR à Kitulu sous une ambiance de joie.

Des agents de l’UOR, ceux de la COOPEC-COODEFI et une équipe des Etablissements KASEREKA NZOLI dits Maison HAOJUE ont été de la partie. Dans son mot, la Responsable du Service Crédit à la COOPEC-CCODEFI a fait entendre que la COOPEC-COODEFI est disponible à recevoir toute personne désireuse de réaliser un projet grâce au crédit qu’elle donne, sans beaucoup de conditions, à ses membres.

Chantal WIKONGO en veut pour preuve l’aboutissement heureux de la demande du personnel de l’UOR Butembo.

« Nous sommes à la COODEFI, nous collectons les épargnes des membres et nous octroyons des crédits à ces mêmes membres. Quand l’un d’eau a besoin de réaliser tel ou tel autre projet, il écrit une demande et on lui fait le crédit. Les conditions sont faciles. Par exemple, pour les agents, il faut l’engagement de l’employeur. Alors, je demande aux employeurs d’être toujours en bon terme avec leurs employeurs parce que si vous avez un comportement bizarre, votre employeur ne peut pas s’engager pour vous. Alors, pour le cas de ces agents de l’UOR, nous avons octroyé un crédit de 24 mois, ce sont des employés qui sont payés là chez nous », explique Chantal WIKONGO.

Un des bénéficiaires témoigne que l’acquisition de ces motos était un besoin réel au regard des exigences de se présenter à l’école en temps. Il ajoute que la dette contractée ne sera pas un poids lourd.

« Je rends grâce à Dieu que nous a donné des autorités qui ont le souci du social de leurs agents. On avait vraiment le besoin, le manque de moyen de transport, c’est un problème qui se posait avec acuité. Nos autorités ont compris nos cris et sont allées voir la COODEFI que nous remercions pour avoir accepté de nous octroyer le crédit. Nous n’allons pas sentir la lourdeur de ce crédit parce que nous avons 24 mois de remboursement. Merci aussi à la maison Haojue qui, en partenariat avec la Maison COODEFI. Fini donc de marcher à pied. Maintenant, il n’y aura plus de problème d’effectuer des visites en famille ou des courses de service », s’enthousiasme-t-il.

A un autre de se réjouir : « Je suis en joie. J’avais une moto utilisée depuis des années. J’ai trouvé mieux de me procurer cette moto neuve pour me faciliter mes courses. Nous savons que le contexte actuel ne nous permet pas d’acheter une moto neuve en seul coup. Le délai qu’on nous donne nous arrange le mieux. Nos familles vont toujours bien vivre parce que nous allons répondre à leurs besoins socio-économiques et de l’autre côté, le remboursement sera en train de bien se poursuivre ».

 Du côté de la Maison Hoajue, c’est le satisfecit pour ce pari de plus gagné grâce à son partenariat avec l’UOR et la COOPEC-COODEFI. Son Gérant SAFARI KYAMUNDU Jean-Pierre est surtout fier de premiers fruits rassurants entre les membres de ce triumvirat.

« Depuis des années, tout le monde se lamente vu la conjoncture économique difficile d’aujourd’hui. Les gens disent que ce n’est pas facile d’accéder à une moto en un instant. Alors nous maison Haojue, sommes obligés de nouer les partenariats avec des structures financières qui, elles, ont l’outil de recouvrement que nous n’avons pas. A notre grande surprise agréable, CCODEFI a dit oui, elle accueilli la main que nous lui avons tendue pour le bonheur des utilisateurs de notre machine : c’est le cas de l’UOR que nous avons l’occasion de féliciter parce que l’UOR devient le premier bénéficiaire de ce nouveau partenariat », se félicite SAFARI KYAMUNDU Jean-Pierre.

Entre la COOPEC-COODEFI, l’UOR et la Maison HAOHUE, c’est un partenariat solide qui est déjà conclu en faveur de la population, rassurent nos interlocuteurs.

Patient Akilimali