UOR : Arsène KAPUTU réclame que le terrorisme vécu à l’Est du pays soit réprimé par l’Etat et par la Communauté internationale

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La RDC doit investir dans son Armée, les FARDC, dans tous les services de renseignement pour mettre fin au terrorisme à l’Est de la RDC. Propos de l’Assistant Arsène KAPUTU, enseignant en faculté des sciences juridiques, politiques et administratives à l’UOR. Il l’a dit  à l’occasion  de la journée internationale de souvenir en hommage des victimes du Terrorisme, célébrée chaque 21 Août de l’Année.

L’assistant Arsène KAPUTU  indique qu’il y a plusieurs cas de terrorismes qui ont été enregistrés à l’Est de la RDC. Ces multiples cas doivent être sanctionnés par la communauté internationale, car chaque être humain a droit à la vie, la dignité et à la liberté, motive-t-il.

« Le fait que les véhicules soient brulés avec les personnes et marchandises, cela constitue d’actes de terrorismes qui doivent être réprimés non seulement par l’Etat congolais mais aussi par la communauté internationale en son ensemble. Il n’y a pas seulement à Beni, il y a aussi le petit nord c’est-à-dire le territoire de Rutshuru, là où les éléments du M23 commencent des exactions, lorsqu’on peut assister à des massacres en échelle. Tous ces cas-là sont classés dans la catégorie des actes terroristes qui sont commis sur les citoyens congolais au Nord-Kivu et en Ituri de façon générale. Ce sont des êtres humains qui ont droit à la vie, la dignité, au respect de la liberté, mais lorsqu’on leur arrache la vie par la violence brutalement cela devient une mort atroce qu’il faut décrier. La République Démocratique du Congo doit investir dans son armée le FARDC et tous les services de renseignements parce que l’armée et la police ont pour mission de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens. Et pour qu’on n’y arrive, c’est la tâche de tout le monde. S’il y a certains de nos amis qui sont dans la communauté avec la volonté d’intégrer l’armée, cela pourra nous aider ».  

Il convient de noter que cette journée a été instituée en 2017 dans l’objectif de promouvoir et protéger l’exercice de la liberté des victimes de terrorisme et de leurs droits fondamentaux.

 Michael Kweyamba et Georgine Thawithemwira